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  • La vache

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    Entre Fatah (Fatsah Bouyahmed) et Jacqueline, c'est une grande histoire d'amour mais pas de méprise ; on parle ici de sa vache ! Il la bichonne comme jamais et n'a qu'un rêve : l'emmener un jour en France au Salon de l'agriculture. Depuis plusieurs années, il a écrit pour obtenir une invitation et cette fois son souhait a été exaucé. C'est ainsi qu'il quitte sa femme Naïma (Hajar Masdouki) et ses filles, Fatah débarque à Marseille en compagnie de Jacqueline. Le paysan algérien passe d'abord voir son beau-frère Hassan (Jamel Debbouze) qui le chasse aussitôt avant d'entreprendre un long voyage à pied jusqu'à Paris.

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    Cantonné jusqu'à présent à des seconds rôles, notre pote Fatsah Bouyahmed peut enfin squatter l'écran grâce au réalisateur Mohamed Hamidi. La vache c'est un road-trip de Marseille à Paris qui repose sur la candeur et la gentillesse d'un héros devenant rapidement attachant. Ce paysan algérien débarquant en France avec ses expressions approximatives (sans oublier ses talents de chanteur) et ses différentes rencontres ne manquera pas, à coup sur, de déclencher les fou rires. Un film simple et prévisible empruntant la voie de la comédie populaire qui se révèle vachement efficace et donc idéal pour les spectateurs qui veulent se changer les idées !

     


    Il faut le voir pour : Éviter la poire !!

  • Barbecue

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    Jusqu’à aujourd’hui notre pote Antoine (Lambert Wilson) a toujours eu une hygiène de vie ; il fait attention à ce qu’il mange, il fait du sport ce qui ne l’empêchera pas de faire un infarctus ! C’était bien la peine de se donner tout ce mal pour avoir des problèmes de santé à à peine 50 ans alors désormais il va profiter davantage de la vie. Pour les prochaines vacances il a d’ailleurs prévu avec ses potes d’enfance d’occuper une superbe propriété dans les Cévennes. Du repos, de la bonne bouffe, de l’alcool et de la rigolade ; c’est un beau programme mais ça va être aussi l’occasion pour Antoine de dire certaines vérités.

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    Qui dit Barbecue, dit forcément convivialité mais ici votre estomac ne sera pas totalement rassasié. Si la bonne humeur est eu rendez-vous, Eric Lavaine signe une nouvelle comédie populaire non sans reproches avec un casting riche mais avec des personnages bien caricaturaux avec une palme pour Jean-Michel alias Jérôme Commandeur. Ce n’est pas mieux du coté des femmes qui, en dehors de Florence Foresti, sont proches de la simple figuration. Finalement, on n’est pas totalement surpris que ce soit dans le bon comme dans le mauvais sens ; on a exactement le film qu’on attendait et c’est juste un petit divertissement sans grandes prétentions.

     

    Il faut le voir pour : Trouver la solution pour qu’on arrête de picorer les frites de votre assiette.

  • Alceste à bicyclette

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    Héros de la série télévisée Docteur Morange, notre pote Gauthier (Lambert Wilson) a décidé d’adapter Le misanthrope de Molière. Pour la distribution, il a tout de suite pensé à son pote Serge (Fabrice Luchini) qu’il n’a pas vu depuis 6 ans et qui vit retiré sur l’Ile de Ré ; c’est ainsi qu’il se retrouve dans le TGV direction La rochelle. Son arrivée est une vraie surprise pour Serge et sa demande encore plus puisque cet ancien acteur s’est retiré du métier et n’a pas vraiment l’intention de revenir sur sa décision à moins que … Il est prêt à faire un essai mais à une condition d’avoir le rôle le plus intéressant autrement dit celui d’Alceste et commencent ainsi les premières répétitions.

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    Avec Alceste à bicyclette on assiste aux retrouvailles de 2 comédiens ; l’un s’est retiré du métier épuisé par l’hypocrisie ambiante de ce milieu, l’autre star du petit écran monte sa propre pièce de théâtre. Voilà donc l’occasion pour Luchini & Lambert de se lancer dans un exercice de verbiage qu’ils maitrisent sans mal et à coté de ces échanges cocasses vient se glisser la discrète Maya Sansa qui finalement n’enrichit pas vraiment l’histoire. Reposant avant tout sur les dialogues, le film de Philippe Le Guay peut laisser apparaitre quelques longueurs mais c’est aussi et surtout une vitrine assez alarmiste sur l’état de la comédie.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous utilisez un jacuzzi !

  • Ernest et Célestine

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    Il a faim ! Notre pote Ernest est un ours mal léché qui ne cherche qu’une chose : trouver de quoi se nourrir. Il est tellement désespéré qu’il en vient même à fouiller les poubelles et à l’intérieur de l’une d’elles, il tombe sur une petite souris. Il s’agit de Célestine qui était venue collecter la dent d’un ourson et qui a fini prisonnière au milieu des détritus. Contrairement aux autres souris, Célestine n’a pas peur des ours après tout les méchants ours, ça n’existe que dans les contes n’est-ce-pas ? Ernest lui n’écoutant que son ventre est prêt à la dévorer mais il s’est ravisé et grand bien lui en a pris puisque Ernestine va l’aider à mettre la main sur une vraie caverne d’Ali Baba ; c’est le début d’une grande amitié entre l’ours et la souris.

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    Entre le Disney traditionnel et la haute concurrence des autres films d’animation, il y a un petit trou de souris dont va profiter Ernest et Célestine pour se faire une place. Adaptation de la bande-dessinée de Gabrielle Vincent ; le graphisme fait de traits simples, de décors parfois juste esquissés et de couleurs pastels qui donnent un vrai charme à ce conte. Véritable ravissement pour nos yeux, c’est la preuve animée qu’on n’a pas besoin de recourir systématiquement aux images de synthèse pour faire notre bonheur. Si sur la forme il vise essentiellement un public de petits enfants, il va aussi sans aucun doute conquérir tous les adultes.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi les souris ramassent vos dents !

  • Sur la piste du Marsupilami

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    Journaliste télévisé sur le déclin, notre pote Dan Geraldo (Alain Chabat) est à deux doigts de perdre son poste sur la chaine V8. On lui a posé un ultimatum ; sa dernière chance est de faire un carton d’audience pour sa prochaine émission qu’il présentera en direct de Palombie sur les lieux-mêmes où sa carrière a commencé. A lui de se débrouiller pour dénicher le scoop du siècle en l’occurrence l’interview exclusive du chef de la tribu des Payas. Sur place, il devra retrouver son guide Pablito Camaron (Jamel Debouzze), un homme dont tout le monde se moque car il aurait vu un animal qu’on pensait qui n’existe pas mais qui n’existe : le Marsupilami !!

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    Après Astérix, c’est désormais le célèbre Marsupilami du génial Franquin qui se voit adapter sur le grand écran confié aux bons soins d’Alain Chabat. Il fait de nouveau confiance à l’intenable Jamel Debbouze pour nous faire bondir dans tous les sens et nous pondre une comédie familiale réussie. L’ex-Nul est fidèle à sa réputation et a glissé de nombreuses références au cœur d’un scénario riche en personnages ; les rires ne manqueront pas avec Sur la piste du Marsupilami. On gardera notamment à l’esprit un splendide hommage de Lambert Wilson à Céline Dion, une séquence d’ores et déjà culte et rien que pour ça c’est un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’acheter un gâteau au fruit de la passion, personne n’aime ça !

  • A l’aveugle

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    La semaine a plutôt mal commencé pour notre pote le Commandant Lassalle (Jacques Gamblin) ; une femme de 33 ans a été retrouvée à son domicile assassinée mais surtout découpée en 15 morceaux. Quelques jours plus tard, c’est un milliardaire qui est piégé dans sa voiture lors d’une vente aux enchères. 2 crimes aux modes opératoires différents et 2 victimes qui ne semblent avoir rien en commun et pourtant Lassalle est convaincu qu’ils sont liés. Mieux encore, il aurait identifié le principal suspect de cette affaire ; un certain Marvik (Lambert Wilson), accordeur de piano mais aussi aveugle ! Difficile de croire que cet homme ait pu commettre ces meurtres mais toutes les preuves le désignent comme le coupable idéal.

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    Le suspense de ce thriller tourne bien court, le coupable est rapidement identifié et le film ne tente même pas d’insinuer le moindre doute dans l’esprit du spectateur. L’intérêt du film de Xavier Palud se porte ensuite sur les personnages à commencer par Lassalle, homme désabusé encore traumatisé par un drame personnel et puis Marvik qui attire tous les regards sur lui. Chacun dans leur rôle Gamblin & Wilson sont plutôt bons par contre on reste nettement sur notre faim en ce qui concerne leur confrontation. Une fois les protagonistes introduits, A l’aveugle avance vraiment à tâtons jusqu’à ce dénouement presque insignifiante pour ne pas dire décevant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sous-estimer les personnes aveugles !

  • La princesse de Montpensier

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    1562, une guerre soudaine éclate de nouveau entre Catholiques & Huguenots. Pour le Comte de Chabannes (Lambert Wilson), ces atrocités n’ont que trop durer et après avoir fait verser le sang d’une femme enceinte, il décide de se retirer. En cours de route, il croise le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet), son ancien disciple. Philippe est sur le point d’épouser Marie de Mézières (Mélanie Thierry) qui était jusqu’ici promise à la famille de Guise, une nouvelle qui rend fou de colère Henri (Gaspard Ulliel). Bien que Marie ait été promise à son frère Mayenne (César Domboy), Henri éprouvait pour elle de l’amour, un sentiment qui était partagé. Forcée d’épouser Philippe, la princesse de Montpensier ne cessera d’aimer Henri.

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    Le piège des films d’époque c’est de plonger parfois le spectateur dans un profond ennui, ceci est d’autant plus vrai quand c’est le cinéma français qui s’y attelle. Bertrand Tavernier réussit toutefois à sauver les meubles grâce à un très beau casting dans l’ensemble que ce soit Lambert Wilson, Mélanie Thierry ou encore le toujours précieux Michel Vuillermoz et la découverte de Raphaël Personnaz. Un bémol sur la prestation de Grégoire Leprince-Ringuet, un tantinet trop docile pour véritablement être convainquant en Prince tyrannique (mais amoureux). Drôle d’histoire en tout cas que celle de La princesse de Montpensier, une belle leçon d’histoire mais qui ne nous épargne pas de quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Etre bien heureux que les nuits de noces ne se passent plus comme à l’époque !

  • Des hommes et des dieux

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    C'est dans le monastère de Tibhirine en Algérie que vivent très modestement Frère Christian (Lambert Wilson) et ses compagnons. Hommes dévoués à la parole de Dieu, ils prêchent la bonne parole et apportent leur soutien indéfectible auprès du peuple qui les entoure mais le pays est en proie à une terrible guerre civile. Récemment, des ouvriers croates ont été sauvagement assassinés par des extrémistes menés par Ali Fayattia (Farid Larbi). Cette tragédie s'est déroulée non loin du monastère et l'on craint que les moines ne soient attaqués à leur tour. Malgré l'insistance du gouvernement algérien, Frère Christian refuse la protection de l'armée toutefois il a aussi conscience du danger que tous encourent.

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    Plébiscité par la critique et récompensé du Grand prix au Festival de Cannes 2010, Des hommes et des dieux était donc un des évènements de cette rentrée cinématographique. Xavier Beauvois nous redonnerait presque foi en l'humanité en dressant le portrait de ces Moines Cisterciens à travers leur vie de dévotion et de partage. Si la religion est quelque chose qui vous passe au-dessus de la tête, il est probable de trouver le temps un peu long malgré les formidables acteurs et leurs performances. On est notamment très sensibles à la période de doutes que chacun traverse remettant en cause la foi qu'ils accordent en Dieu. Vous n'oublierez pas cependant une magnifique scène ; le dernier diner avec en fonds musical Le lac des cygnes de Tchaïkovski où l'on partage avec intensité les émotions de tous les protagonistes.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à partager un peu plus.

  • Imogène McCarthery

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    Prenez garde si elle vous entend dire du mal de l'Ecosse, Imogène McCarthery (Catherine Frot) vous le fera payer très cher ! En effet, cette femme est extrêmement fière de ses origines et ne s'en cache pas alors lorsque son pays fait appel à elle pour une mission de la plus haute importance, elle accepte sans hésiter. Elle se voit chargée de transporter des documents ultrasecrets ; les plans du nouvel avion Campbell 777 jusqu'à Callander, son village natal. Imogène n'est pas dupe, une telle mission implique qu'elle va se mettre en danger mais elle a plus d'un tour dans son sac et fera son maximum pour que l'Ecosse soit fière d'elle !

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    Héroïne un peu badaud, Imogène McCarthery fait immédiatement penser à OSS 117, une comédie française un peu décalée mais la comparaison s'arrête là. Si Catherine Frot apparaît comme l'actrice incontournable pour entrer dans la peau de cet agent secret, on est rapidement assommé par l'humour au ras des pâquerettes. Le second degré sur lequel se base comédie ne fonctionne à aucun moment si bien qu'on finit par attendre avec grande impatience le dénouement. Une adaptation loupée issue de la série de roman de Charles Exbrayat et je vois mal comment le personnage d'Imogène pourra survivre au cinéma si ce n'est en changeant tout !

     

    Il faut le voir pour : Ranger une petite flasque de whisky dans votre bureau, ça peut aider pour taper à l'ordin..hips ... pardon à l'ordinateur.

  • Victor

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    C’est en rentrant un jour chez elle qu’Alice (Sara Forestier) a fait la connaissance de Victor (Pierre Richard), un de ses voisins de pallier. Ce vieil homme vit seul entouré uniquement de ses livres et il va bientôt être expulsé et se retrouver à la rue. Apprenant qu’Alice est stagiaire chez Global, un grand magazine people, il lui demande un service très particulier : publier une annonce qui demande à ce qu’il soit adopté. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le magazine est inondé par les réponses favorables provoquant un succès allant au-delà des espérances si bien qu’un concours va même être organisé avec 150 000 euros à la clé.

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    Pas évident de sortir indemne de cette séance tant on est abasourdi par la niaiserie scénaristique de ce film. Le réalisateur Thomas Gilou s’est embourbé dans une histoire grotesque aussi invraisemblable que la portée philosophique d’un article de magazine people. Une farce ridicule dans laquelle les Sara Forestier, Clémentine Célarié & Lambert Wilson coulent en même temps que le navire. On se demande ce que vient faire Pierre Richard dans cette galère car même si le comédien a su conserver la sympathie des spectateurs ce n’est pas avec Victor qu’il va les attirer en salles. La vérité si je mens !



    Il faut le voir pour : Adopter un grand-père !